PARC PHOENIX Exposition du 4 au 27 Mars 2011
Il fallait trouver un langage pour exprimer ses fantaisies qui d’abord ont pris une forme abstraite mais basée sur le monde réel des plantes : végétation et paysages nécessairement urbains dont les structures, lignes et volumes venaient de recherches et de dessins concrets, de modèles vivants, de marchés, de visites aux jardins botaniques, de pousses de tomates et fleurs de courgettes sur sa fenêtre, d’achat d’une fleur d’ananas, d’une tige d’ oiseau de paradis, de la coupe d’une grenade... L’hiver, elle croquait l’éclosion (en 24 heures) d’une fleur de nénuphar géant à Kew Gardens (Londres) par moins 30° sous la neige.... Elle fut très tôt influencée par ses peintres favoris : les couleurs de Matisse, l’exotisme de Gauguin, l’éxuberance de Bonnard, l’intensité de Nolde, le geste de Kandinsky et de Kooning...
C’est à Nice où elle a élu domicile, que, bien des années plus tard, éblouie par cette lumiere rose dorée, et cette végétation tropicale et méridionale qui envahit les balcons, les jardins et la ville, et par ce grand espace de bleu méditerranéen, elle reprendra la peinture. Inspirée par le bleu de la mer, elle peindra des aquarelles sur les galets. Ensuite, vues de sa fenêtre à Cimiez, elle cherchera à exprimer les âromes d’agrumes et de sureau, d’orange et de glycine au printemps, la sensation de chaleur en été, toujours entre expressionisme et art abstrait. Durant ce mois de mars, Harriet est encore à l’honneur puisqu’elle expose au CAL Notre Dame (18 Rue d’angleterre à Nice) : “Du cobalt à l’azur” jusqu’au 31 Mars
“Du Mexique à la Méditérranee” : Une exposition aux couleurs exotiques....
Ces toiles exposées au parc Phoenix témoignent d’un parcours de peintre sur plusieurs années, à la recherche d’une idylle, d’un paradis personnel, un paysage de l’esprit.
Tout a commencé dans le monde imaginaire d’une étudiante des Beaux Arts à Londres, sous un ciel souvent gris, créant des toiles plutôt éclatant de couleurs.
Il fallait trouver un langage pour exprimer ces fantaisies, qui d’abord ont pris une forme abstraite, mais basée sur le monde réel de plantes, végétation et paysages nécessairement urbains. Ce n’était pas une abstraction formelle, ni géometrique, mais organique, dont les structures, lignes et volumes venaient de recherches et de dessins concrets, du modèle vivant, de marchés, de visites au jardin botanique de Kew gardens (Londres) au zoo, de partout...pousses de tomates et fleurs de courgettes sur sa fenêtre, achat d’une fleur d’ananas, d’ une tige d’ oiseau du paradis, coupe d’une grenade... L’hiver, elle croquait l’éclosion sur 24 heures d’une fleur de nénuphar géant à Kew Garden (Londres), température 30 degres C, puis rentrait dans la neige.
Harriet a trouvé son inspiration grâce à ses peintres favoris : la couleur de Matisse, l’exotisme de Gauguin, l’éxuberance de Bonnard, l’intensité de Nolde, le geste de Kadinsky et de Kooning, et bien avant eux, le geste et la vision de Monet, en particulier dans ses dernières années à Giverny.
Parfois, elle travaille dans 3 dimensions, essayant de faire une fusion de peinture et sculpture, mais le mixed-media n’était pas toléré dans les studios de peinture à Camberwell. Elle finit par revenir au tableau, la toile, le papier, utilisant le collage comme une expression un peu plus graphique.
Au lieu de continuer ses études à Londres, elle part pour le Mexique en 1980, avec une bourse de peinture, pour informer son travail d’un exotisme réel, un paysage parfois tropical, parfois desertique, mais toujours dramatique. Les couleurs sont beaucoup plus intenses, acidulées ou sucrées qu’elle aurait pu imaginer, les formes plus exagerées, les feuilles des arbres gigantesques et de formes exubérantes, la réalite beaucoup plus interressant que le rêve.
Au cours d’onze ans au Mexique, elle est retournée à la figuration pour capter des scènes de la vie de village, à la campagne, les visages surtout de femmes Zapotèques et Maya, le mélange de paganisme et catholicisme, l’amour, le machismo, l’humour. Les paysages sont devenus plus concrets, vergers de mangos à Veracruz, plantations de café et bananes de la Sierra Poblana, le marché à Oaxaca, rivières couleur chocolat...
Ce n’est qu’en rentrant à Londres en 1991, que tous ces détails commencent à redevenir un language un peu plus abstrait, un repertoire de la mémoire qu’on ne peut plus dessiner sur place. Mais c’est aussi à Londres que la vie ne permet pas de peindre pendant de longues années, jusqu’à la possibilité de reprendre sa carrière de peintre en déménageant sur la Cote d’Azur.
C’est donc à Nice, éblouie par cette lumiere rose dorée, et cette végétation tropicale et méridionale qui envahit les balcons, les jardins et la ville, et par ce grand espace de bleu méditerranéen, qu’elle reprend la peinture.
Harriet Macaree – Sa Biographie
Née à Londres en 1953, Harriet Macaree voulait peindre et écrire depuis son enfance. Ce choix fut renforcé par son éducation au Lycée Français de Londres où l’art n’était pas considéré comme un sujet sérieux. Née dans une famille d’artistes (sa mère actrice, son père écrivain et journaliste), elle savait que la peinture était une carrière à risque... Malgré cela, les études d’Harriet la menèrent à l’Université de Cambridge où elle poursuivit des études d’Archéologie et d’Histoire de l’Art avant D’étudier la peinture à Camberwell School of Art. Ses tableaux étaient basés sur des formes naturelles abstraites de plantes et du corps humain, avec l’accent sur le pouvoir émotif de la couleur. Pendant sa dernière année, elle essaya des installations en trois dimensions basées sur des formes de cactus et de flamants roses.
A la recherche d’un paysage exotique et d’une culture hors ouest, elle gagna une bourse d’étude en 1980 du British Council pour aller peindre au Mexique où elle vivra pendant plus de dix ans.
En tant que paysagiste abstraite elle choisit d’aller vivre et travailler dans la Campagne de Oaxaca plutôt que les studios de l’Académia San Carlos dans la capitale.
Elle fut fascinée par les régions isolées où les mœurs avaient à peine changé depuis 400 ans, et par la créativité instinctive des mexicains, leur architecture préhispanique et contemporaine, leurs peintures murales, et la qualité de leur artisanat : céramique, textile...même les miroirs et jeux d’enfants fabriqués de boites de conserve. De 1981 à 1991, elle resta au Mexique inspirée par l’intensité de couleurs et des formes exubérantes des paysages et de son peuple exotique, de Oaxaca et Mérida dans le Sud jusqu’à Bahia California sur le Pacifique, et via Tehuacan à la vieille ville coloniale de Puebla. Elle vécut de ses toiles et de son art qu’elle enseigna dans des collèges britanniques et mexicains. Ce fut une expérience enrichissante qui la mena d’une phase d’abstraction organique à une période de figuration expressionniste, puis par la suite, un amalgame des deux. Suite à la mort de son partenaire Mexicain en 1991, Harriet retourna dans sa famille à Londres où elle continua à peindre, à écrire et enseigner son art. Elle fut chargée de conférence en arts plastiques dans plusieurs écoles et collèges de la capitale britannique. Elle se consacra beaucoup à sa vie de famille et surtout à sa fille née en 1995. Pendant cette période de nombreuses réformes de l’enseignement l’obligèrent à passer des diplômes supplémentaires et elle devint Chargée d’Enseignement en Art Plastiques , avec beaucoup moins de temps pour la peinture.
A l’automne 2006, elle recommença à peindre très inspirée par les paysages du Sud de la France où elle décida de vivre dès 2007 avec son compagnon, directeur artistique.
Ses premières impressions vinrent de la mer, croquis à l’aquarelle sur les galets... Ensuite, vues de sa fenêtre à Cimiez, cherchant à exprimer en pigments les arômes d’agrumes et de sureau, d’orange et de glycine au printemps, la sensation de chaleur en été. Maintenant, elle reprend la recherche d’un langage pictural qui sera une fusion de deux tendances dans son travail, figuration expressionniste et art abstrait.
Elle cherche un moyen naturel et expressif de simplifier son travail, une forme d’art abstrait qui ne s’éloigne pas trop de sa source, mais qui exprime comme a dit Matisse “cet état de condensation de sensations qui fait le tableau”. …
Parc Phoenix, accès et tarifs
Adresse :
PARC PHOENIX 405, Promenade des Anglais, face aéroport Nice Côte d’Azur 06200 NICE Tél. + 00 33 (0)4.92.29.77.00 - fax : + 00 33 (0)4.92.29.77.01 parcphoenix@ville-nice.fr Ouvert tous les jours de 9h30 à 18h (du 1er octobre au 31 mars) et de 9h30 à 19h30 (du 1er Avril au 30 septembre) fermeture des caisses 1h avant
Accès par route : Par la Promenade des Anglais, entrée de Nice Ouest, quartier Arénas, Par l’autoroute A8, sortie Saint Augustin- Promenade des Anglais
Bus : 9,10,23
SNCF : Gare Saint Augustin
Entrée parc 2 € Gratuit pour les moins de 12 ans, dans la limite de 3 enfants par adulte payant.
Le Parc Phoenix et la Semiacs vous offrent 2 heures de stationnement gratuit au parking de l’Arénas tous les week-ends et jours fériés ainsi que tous les jours du 15 juin au 15 septembre.
No comments:
Post a Comment